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Archives for octobre 2011

Firmwares manquants dans Debian ? Apprenez à gérer le problème

Posted on 28/10/2011 Written by Raphaël Hertzog

Vous en avez déjà certainement entendu parler : Debian Squeeze est la première version de Debian dont l’installation standard est dépourvue de firmwares non libres. Ce qui peut entraîner quelques difficultés pour les utilisateurs en ayant besoin. Après une rapide introduction du sujet, nous allons voir comment remédier aux désagréments engendrés par ce changement.

Les firmwares : que sont-ils et comment sont-ils utilisés ?

Du point de vue de l’utilisateur, un firmware (ou microprogramme/microcode) n’est qu’un ensemble de données indispensable au bon fonctionnement d’un matériel donné. Généralement le pilote correspondant charge le firmware dans le périphérique au cours de son processus d’initialisation.

Au sein du noyau Linux, les pilotes utilisent tous la même interface normalisée (request_firmware) pour récupérer le firmware avant de l’envoyer au périphérique. Cette standardisation permet d’embarquer ce dernier directement dans le noyau, ou de le charger à la demande depuis l’espace utilisateur (lorsqu’il est requis).

Debian, à l’instar de la plupart des autres distributions, a choisi la deuxième option. Ainsi, lorsque le noyau a besoin d’un firmware, il envoie une requête en espace utilisateur : udev intercepte la demande (contenant le nom du firmware), et, grâce à sa configuration par défaut (cf. /lib/udev/rules.d/80-drivers.rules) exécute /lib/udev/firmware.agent en réponse.

Où sont enregistrés les firmwares ?

Le script shell firmware.agent essaye de localiser un firmware avant de le renvoyer au noyau via une entrée sysfs. Les répertoires analysés sont les suivants :

  • /lib/firmware/$(uname -r)
  • /lib/firmware
  • /usr/local/lib/firmware
  • /usr/lib/hotplug/firmware

Les paquets installant des firmwares les enregistrent habituellement dans /lib/firmware, et vous pouvez utiliser /usr/local/lib/firmware lorsque vous en installez manuellement.

Comment savoir si vous en avez besoin ?

Première source d’informations : les messages du noyau vous disant qu’il essaye de charger un firmware, mais n’y arrive pas. Ils ressemblent à ceci :

e100: eth0: e100_request_firmware: Failed to load firmware "e100/d101m_ucode.bin": -2

Ceci étant, le système peut vous informer du problème plus tôt : lorsque vous installez une nouvelle version du noyau Linux, le script de post-installation va parcourir tous les modules chargés (ceux listés par la commande lsmod) et vérifier si chacun de ces derniers, dans leurs versions installées par le dernier noyau, nécessitent ou pas des firmwares. Cette information est également disponible via modinfo :

$ modinfo -F firmware /lib/modules/2.6.32-5-amd64/kernel/drivers/net/e100.ko
e100/d102e_ucode.bin
e100/d101s_ucode.bin
e100/d101m_ucode.bin

Si certains des firmwares requis ne sont pas présents sur le système, vous obtiendrez un message d’avertissement semblable à celui-ci :

update-initramfs affiche également des avertissements similaires :

update-initramfs: Generating /boot/initrd.img-2.6.32-5-amd64
W: Possible missing firmware /lib/firmware/e100/d102e_ucode.bin for module e100
W: Possible missing firmware /lib/firmware/e100/d101s_ucode.bin for module e100
W: Possible missing firmware /lib/firmware/e100/d101m_ucode.bin for module e100

L’installateur Debian détecte également le matériel pouvant nécessiter un firmware manquant, et vous permet de le lui passer via une clé USB (soit directement, soit grâce aux paquets correspondants).

Comment trouver et installer les firmwares manquants ?

Maintenant que vous connaissez le nom du firmware manquant, il est relativement facile d’identifier le paquet le proposant. En effet, la description des paquets contient le nom des fichiers de firmwares qu’ils proposent, « apt-cache search <nom_du_firmware> » ramènera ainsi la liste des paquets le contenant.
Utiliser « apt-file » (fourni par le paquet du même nom) est également possible, comme le fait de rechercher via packages.debian.org.

$ apt-cache search d101m_ucode.bin
firmware-linux-nonfree - Binary firmware for various drivers in the Linux kernel
$ apt-file search d101m_ucode.bin
firmware-linux-nonfree: /lib/firmware/e100/d101m_ucode.bin

Si aucune des commandes précédentes ne retourne quoi que ce soit, vous devrez probablement ajouter le dépôt non-free à votre /etc/apt/sources.list (action réalisable également via synaptic). N’oubliez pas sudo apt-file update, afin de disposer des informations les plus à jour !

Il vous est maintenant possible d’installer le paquet requis, firmware-linux-nonfree dans l’exemple précédent.

Comment installer tous les firmwares, pour être sûr de n’en oublier aucun ?

Comme il n’existe aucun méta-paquet dépendant de tous les paquets de firmwares, la réponse n’est pas simple, et ce d’autant plus que tous les paquets embarquant des firmwares ne se conforment pas à la convention de nommage « firmware-* » (comme par exemple zd1211-firmware).

La « meilleure » option consiste peut-être à effectuer une recherche de termes génériques, comme par exemple :

$ apt-file --package-only search /lib/firmware/
atmel-firmware
[...]

et à installer les paquets listés.

Existe-t’il des images CD ou DVD comprenant les firmwares non libres ?

Oui, Debian propose de telles images « netinst » non-officielles pour les architectures i386, amd64 et powerpc. Elles sont téléchargeables ici : http://cdimage.debian.org/cdimage/unofficial/non-free/cd-including-firmware/.

De mon côté, un jeu de DVD avec les firmwares, et des CD/DVD multi-architectures avec firmwares, sont disponibles dans ma boutique DVD : https://raphaelhertzog.com/go/debian-cd/ (uniquement i386 ou amd64).

L’installateur Debian, avec ces disques, trouvera immédiatement les firmwares requis, vous évitant d’avoir à les charger au moyen d’une clé USB.

D’autres questions ?

Arrivant au terme de cet article, je pense avoir couvert les aspects les plus importants qu’il vous faut connaître au sujet des firmwares dans Debian. Ceci étant, s’il vous reste des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaires ! Vos questions (et mes réponses) me permettront d’améliorer ce billet.

Ceci est une traduction de mon article Missing firmware in Debian? Learn how to deal with the problem contribuée par Weierstrass01.

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5 raisons pour lesquelles je contribue encore à Debian 13 ans après mes débuts

Posted on 25/10/2011 Written by Raphaël Hertzog

Debian met en paquet le monde du logiciel libre.Si vous utilisez Debian, vous savez que cette distribution est entièrement réalisée par des volontaires bénévoles qui forment une communauté très variée. Et vous pourriez en faire partie. Mais pourquoi devriez-vous faire cela? Je ne peux pas répondre pour vous mais je peux vous faire part de ma propre expérience. Cela fait 13 ans que j’ai rejoint le projet Debian et je vais vous dire ce qui fait que j’y reste.

1. L’excellence technique

Lorsque Debian doit faire face à un nouveau challenge, Debian fera les efforts nécessaires pour implémenter une solution correcte et propre. Cela paie sur le long terme. Dans de nombreux cas, cela veut dire que l’on prendra plus de temps pour implémenter notre solution comparée à d’autres distributions, mais c’est également la raison pour laquelle notre infrastructure de gestion de paquets est si réputée pour la facilité de mettre à jour un système. C’est aussi ce qui permet d’assurer une cohérence entre tous les paquets.

Debian attache une grande importance à la qualité et va de l’avant en s’appuyant sur son expérience grâce à la charte technique. Mon temps est précieux, et j’aime le passer à quelque chose qui est utile sur le long-terme.

2. Des objectifs motivants

Dans son contrat social, Debian a décidé de créer un système d’exploitation 100% libre. Les critères définissant ce qu’est une œuvre libre sont listés dans les principes du logiciel libre selon Debian (Debian Free Software Guidelines).

Si les objectifs ci-dessus sont ambitieux, ils ne m’inspirent pas plus que cela. Ce qui fait la différence pour moi c’est l’importance particulière que le contrat social donne à nos utilisateurs et au logiciel libre. On ne fabrique pas un système d’exploitation libre dans le néant, on le fabrique pour des gens.

Le slogan de Debian — le système d’exploitation universel — peut également être interprété de multiple façons: universel comme « pour tout le monde », « sur tout type d’ordinateur », ou « pour tous les usages possibles ».

3. Du travail qui compte avec des conséquences importantes

Savoir que mon travail est utile est important, mais c’est encore mieux lorsque je sais qu’il va bénéficier à beaucoup de personnes. Avec Ubuntu et les centaines d’autres dérivées de Debian, il y a littéralement des millions d’utilisateurs impactés par mon travail. Même une amélioration insignifiante de une seconde constatée par 10 millions d’utilisateurs représente 115 jours de temps économisé pour quelque chose d’autre…

4. Travailler avec des personnes exceptionnelles

Debian a la chance d’avoir de nombreuse personnes très intelligentes en son sein. Il y a toujours quelqu’un en train de partager des conseils pertinents lorsque vous lisez les listes de diffusion Debian. Lorsque j’ai rejoint le projet en 1998, j’étais un vrai débutant et j’ai appris de nombreuses choses en lisant et en interagissant avec des personnes plus expérimentées que moi. Vous pouvez encore vivre la même chose de nos jours mais il faut savoir faire le tri entre les différents types de contributeurs sur les listes de diffusion, y compris les « intelligents mais pas très civilisés » (ne soyez pas offensés trop vite !) et le troll occasionnel (il vaut mieux l’ignorer, et surtout ne pas le nourrir en répondant !).

5. Reconnaissance du travail

Lorsque vous contribuez à Debian, les gens vous connaissent par le biais de vos contributions. C’est très gratifiant d’être remercié par ses pairs et par les utilisateurs de Debian. Visitez thanks.debian.net pour vous convaincre que de nombreuses personnes sont reconnaissantes pour le travail que l’on fait dans le cadre de Debian.

Voilà ce qu’il en est pour ma part. Mais qu’en est-il de vous ? Qu’est-ce qui vous pousse à contribuer année après année, ou qu’est-ce qui vous pousserait à commencer en tant que contributeur potentiel ?

Si vous appréciez mon travail pour Debian, la meilleure façon de me remercier est de contribuer à la libération de mon livre. Cliquez-ici pour apporter votre soutien.

Ceci est une traduction de mon article 5 reasons why I still contribute to Debian after 12 years.

Filed Under: Opinions Tagged With: Contrat Social, Debian, Libre, Motivation, Opinion

Garder un système Debian propre, astuce n°6 : supprimer les paquets automatiquement installés devenus inutiles

Posted on 18/10/2011 Written by Raphaël Hertzog

Pour le dernier billet de cette série, et après avoir vu comment débarrasser son système des fichiers ne provenant pas d’un paquet Debian, nous allons voir aujourd’hui comment nettoyer les paquets ayant été installés comme dépendances, et dont vous n’avez plus besoin.

APT garde automatiquement la trace de l’installation des paquets

Vous n’installez que rarement un paquet tout seul : lorsque vous en sélectionnez un dans apt-get/aptitude/synaptic, ces derniers vous en rajoutent la plupart du temps plusieurs – ses dépendances, sans lesquelles ils ne veulent pas installer celui qui vous intéresse. Un exemple :

$ sudo apt-get install pino
[...]
Les paquets supplémentaires suivants seront installés :
  libdbusmenu-glib1 libgee2 libindicate4 libnotify1 notification-daemon
Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés :
  libdbusmenu-glib1 libgee2 libindicate4 libnotify1 notification-daemon pino
0 mis à jour, 6 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 478 kB dans les archives.
Après cette opération, 2531 kB d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer [O/n] ? 

Les 5 paquets « supplémentaires » seront marqués à la fin de l’installation comme ayant été « automatiquement installés ». Qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement que vous n’avez pas explicitement demandé leur installation. Et, par conséquent, cela autorise le système à les retirer dès qu’il n’en a plus besoin.

apt-mark showauto, qui retourne une liste des paquets installés automatiquement, permet de vérifier que c’est bien le cas :

$ apt-mark showauto |grep libdbusmenu
libdbusmenu-glib1
$ apt-mark showauto |grep pino
$

aptitude montre cette information via la lettre « A » en regard du paquet (dans son interface ncurses), et nommément dans sa sortie en ligne de commande, par exemple aptitude show :

$ aptitude show libdbusmenu-glib1
Paquet : libdbusmenu-glib1               
Nouveau : oui
État: installé
Automatiquement installé: oui
Version: 0.3.7-1
[...]

L’information est moins visible dans synaptic : vous pouvez y avoir accès en sélectionnant un paquet installé, et en vérifiant dans le menu « paquet » si la case « installé automatiquement » est cochée ou non.

APT liste les paquets qui ne sont plus nécessaires

Certains paquets installés automatiquement peuvent, au fil du temps, ne plus être requis, car les paquets qui autrefois en dépendaient ne les appellent plus. Ce peut être car ils dépendent d’une version plus récente de la même bibliothèque, qu’ils dépendent d’autre chose pour assurer la même fonction, ou bien qu’ils sont dorénavant capables d’assurer tout seul la fonction.

Bref, quelle qu’en soit la raison, la dépendance originelle n’est plus, et le paquet automatiquement installé n’est plus requis pour le bon fonctionnement du système.

aptitude supprime automatiquement (à son prochain lancement) dans ce cas les paquets devenus inutiles, ce qui n’est pas le cas d’apt-get ou de synaptic.

apt-get, quant à lui, vous dresse par contre la liste des paquets superflus, et vous dit même parfois comment vous en débarrasser :

$ sudo apt-get remove pino
[...]
Les paquets suivants ont été installés automatiquement et ne sont plus nécessaires :
  notification-daemon libdbusmenu-glib1 libnotify1 libgee2 libindicate4
Veuillez utiliser « apt-get autoremove » pour les supprimer.
Les paquets suivants seront ENLEVÉS :
  pino
0 mis à jour, 0 nouvellement installés, 1 à enlever et 219 non mis à jour.
Après cette opération, 1225 kB d'espace disque seront libérés.
Souhaitez-vous continuer [O/n] ? 
[...]
$ sudo apt-get autoremove
[...]
Les paquets suivants seront ENLEVÉS :
  libdbusmenu-glib1 libgee2 libindicate4 libnotify1 notification-daemon
0 mis à jour, 0 nouvellement installés, 5 à enlever et 219 non mis à jour.
Après cette opération, 1307 kB d'espace disque seront libérés.
Souhaitez-vous continuer [O/n] ? 
[...]

synaptic, enfin, dispose dans ce but d’une nouvelle section accessible via le bouton « État » situé en bas à gauche : « Installés (pouvant être supprimés) ».

C’est une bonne habitude à prendre que de supprimer, à intervalle régulier, de tels paquets.

Drapeau d’installation automatique et réduction de la taille de votre système

Bien qu’APT positionne le drapeau « installé automatiquement » par lui-même, vous pouvez également le forcer manuellement. C’est une manière très simple de dire au système : « je n’ai pas particulièrement besoin de ce paquet, tu peux le désinstaller lorsque plus aucun autre n’en a besoin ».

# Avec apt-get
$ sudo apt-mark markauto libxml-simple-perl
# Ou avec aptitude
$ sudo aptitude markauto libxml-simple-perl

aptitude le permet également via son interface ncurses, grâce à la touche « M », pour marquer comme automatiquement installé le paquet sélectionné (et « m » pour enlever cet attribut). En ce qui concerne synaptic, il faut passer par le menu « Paquet > installé automatiquement ».

Un nombre important d’utilisateurs souhaiterait disposer d’une base installée minimale, tout en ne sachant pas réellement quels sont les paquets vraiment importants. Et la méthode consistant à « désinstaller le paquet et voir ce qui se passe » n’est pas une option très pratique…

Cette fonctionnalité permet donc, sans retirer (immédiatement) le paquet, de laisser le système décider, selon qu’il soit encore requis comme dépendance d’autres paquets ou non, s’il doit être désinstallé. Cette méthode comporte très peu de risques lorsqu’on l’applique aux bibliothèques (y compris les modules Python ou Perl).

Mon conseil serait de ne pas marquer comme « installés automatiquement » les paquets ayant une priorité supérieure ou égale à « important », ce afin d’éviter les surprises désagréables. Ceci étant, je dis cela uniquement pour me dédouaner d’éventuels problèmes créés parce que vous avez supprimé trop de paquets par ce biais. Car le système — en théorie — ne devrait pas supprimer ses constituants essentiels, le jeu des dépendances étant supposé être correctement et complètement renseigné.

Gardez également à l’esprit la conséquence du marquage d’un paquet tel que « gnome » : le système vous suggérera de supprimer entièrement votre bureau. Si tel est votre souhait, vous devriez alors dé-marquer les quelques paquets que vous souhaitez garder :

$ sudo apt-mark unmarkauto gnome-session gnome-panel

Ceci est une traduction de mon article Debian Cleanup Tip #6: Remove automatically installed packages that are no longer needed contribuée par Weierstrass01. Vous voulez d’autres tutoriels comme celui-ci ? Cliquez ici pour vous abonner à ma newsletter et recevoir les nouveaux articles par email.

Filed Under: Documentation, Documentation pour les utilisateurs Tagged With: APT, Debian, Libre, Minimal, nettoyage, synaptic, Ubuntu

Mes activités Debian en septembre 2011

Posted on 13/10/2011 Written by Raphaël Hertzog

Voici le récapitulatif mensuel de toutes mes activités gravitant autour de Debian. Si vous faites partie des personnes ayant fait un don pour soutenir mon travail (144,3 €, merci à tous !), c’est l’occasion de constater ce que je fais de votre argent. Sinon, c’est toujours quelques nouvelles intéressantes sur l’avancement de mes différents projets.

Travail sur dpkg

Tout en m’occupant des derniers détails concernant les options de compilation renforcée pour dpkg 1.16.1, j’ai lancé un appel aux bonnes volontés sur la liste de diffusion debian-devel, avec en ligne de mire les objectifs à atteindre pour la publication concernant l’usage de ces drapeaux. Le but étant ici de s’assurer qu’un nombre conséquent de paquets a été converti/recompilé pour les utiliser.

J’ai ensuite rédigé un brouillon pour l’annonce de l’upload de dpkg (Bits of dpkg maintainers), et l’ai envoyée sur la liste debian-devel-announce. Guillem l’a complété, en ajoutant la liste des nouvelles fonctionnalités depuis la version 1.15.7.

Ce dernier a également effectué un peu de « restructuration » (refactoring) sur updates-alternatives, ce qui a engendré une régression fort heureusement découverte par Sven Joachim. Je l’ai corrigée, et poursuivi le nettoyage plus avant, inspiré par les causes originelles de cette régression (cf. les 4 derniers commits).

À noter que Sven est l’une des rares personnes à utiliser la version git de dpkg. J’espère que le nombre d’utilisateurs de cette version va augmenter, dans la mesure où j’ai documenté l’utilisation des dépôts APT de ces versions autocompilées de dpkg dans le wiki.

J’ai commencé à la fin de ce mois (de septembre) à travailler sur une nouvelle version mineure de dpkg (qui s’apprête à devenir la 1.16.1.1), en corrigeant les inévitables problèmes engendrés par un upload représentant 4 mois de travail (cf. les 4 derniers commits).

Le Cahier de l’Admin Debian

Je ne compte plus les heures passées à finaliser le lancement de la campagne de récolte de fonds pour le Cahier de l’Admin Debian en version anglophone, lancement qui a finalement eu lieu le 27 semptembre.

La collecte est actuellement sur de bons rails avec plus de 75% des fonds nécessaires à la traduction assurés. La route est par contre encore longue concernant le fond de libération (24% pour l’instant). Il est toujours intéressant de noter que plus de 55% des fonds récoltés sont destinés à la libération du livre, il y a donc un nombre important de personnes qui se sentent concernés par celle-ci.

Plus de 300 personnes ont apporté leur soutien au projet à ce jour, et la contribution moyenne s’élève à 38€ par personne. Je m’attendais à une contribution moyenne bien plus faible, mais un nombre de donateurs bien plus important. J’espère toujours attirer un nombre croissant de contributeurs grâce à la perspective d’obtenir un livre électronique sur Debian compatible avec les principes du logiciel libre selon Debian.

Alors, avez-vous déjà commandé votre exemplaire ? Si non, cliquez ici pour y remédier ! ;-). Vous n’êtes d’ailleurs plus obligé de passer par PayPal pour se faire, mais simplement payer grâce à votre carte bleue.

Mises à jour diverses du blog anglophone

J’ai écrit, au fil du temps, plusieurs articles qui peuvent se révéler utiles pour les utilisateurs et contributeurs Debian. Dans les profondeurs de l’historique, ils ne sont malheureusement pas des plus faciles à trouver. C’est pourquoi j’ai créé des pages d’index pour les lister :

  • Mastering Debian
  • Contributing to Debian
  • Debian Packaging Tutorials

Deux nouveaux articles ont rejoint ces catégories ce mois-ci : Comment trier les bogues dans le système de suivi des bogues Debian (BTS) et Comprendre dpkg, et ne pas rester en plan à cause d’une erreur dans un script de maintenance.

L’écriture du premier article m’a fait réaliser que nous ne disposions pas d’une page montrant de manière synthétique les paquets les plus bogués : je l’ai donc rapidement créé (avec l’aide de UDD), et elle est visible ici.

Travail d’empaquetage divers

J’ai apporté une petite amélioration à la référence du développeur Debian. Luca Falavigna a soumis une modification clarifiant la gestion des méta-paquets (cf. bogue n°569219), j’en ai profité pour l’améliorer et l’intégrer dans le dépôt SVN.

J’ai mis à niveau le paquet nautilus-dropbox vers la version 0.6.9 et, tout en faisant cela, découvert un bogue dans l’outil mergechanges (bogue consigné comme le n°640782). J’ai également uploadé une nouvelle version de quilt, principalement pour mettre à disposition le champ Multi-Arch: foreign, de telle sorte que les dépendances sur quilt de paquets d’autres architectures puissent être satisfaites.

Django a publié quelques annonces de sécurité (consignées dans le bogue n°641405). Le mainteneur principal faisant défaut, j’ai pris le parti (je suis mainteneur de réserve) d’apporter les corrections nécessaires et de publier la version 1.3.1 dans unstable. J’en ai également profité pour passer de python-support à dh_python2, et améliorer quelque peu l’empaquetage (cf. la liste des modifications).

J’ai aussi voulu mettre à jour publican, mais cela s’est avéré impossible : Debian ne dispose pas encore de la dernière version de docbook-xsl. Ce fut l’occasion de découvrir quelques bogues et les rapporter aux auteurs amonts (cf. ces bogues). En plus de ces difficultés, fop refusait de fonctionner à cause d’une erreur liée à Java et l’introduction du support multi-architecture. Le mainteneur Java a rapidement diffusé une version corrigée après que j’ai remonté le bogue.

Publican est donc maintenant prêt et attend la mise à jour de dockbook-xsl dans le dépôt git. J’ai pris contact avec son mainteneur qui pense avoir le temps de s’en occuper vers la mi-octobre.

Merci

Au mois prochain pour un nouveau résumé de mes activités !

Ceci est une traduction de mon article My Debian activities in September 2011 contribuée par Weierstrass01.

Filed Under: Actualités, Actualités Debian, Meta Tagged With: Cahier Admin, Debian, dpkg, Libre, Moi

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