Ce projet traîne dans les bacs depuis de trop longs mois, la dernière fois que l’on en a parlé, c’était à la conférence Debian-QA à Darmstadt (cliquez sur le lien pour la vidéo et les diapos de la conf).
J’ai enfin pris le temps de revisionner la conférence et d’en faire une synthèse sur le wiki. Et le plus important, c’est que j’y ai rajouté une nouvelle dimension: à l’origine c’était « juste » pour permettre à des contributeurs externes de maintenir des paquets Debian, maintenant il y a toute une dimension (presque politique) qui pourrait permettre une meilleure collaboration Ubuntu-Debian puisque les MOTU sont des contributeurs externes de premier choix qui ont un intérêt évident à contribuer dans Debian si cela ne leur est pas trop compliqué.
J’ai donc annoncé ce projet de manière assez large sur 2 listes Debian (-qa et -mentors) et une liste Ubuntu-motu. J’ai également mis en copie ceux qui maintiennent actuellement mentors.debian.net et sponsors.debian.net ainsi que les développeurs de REVU, un outil de Ubuntu pour faciliter la revue collective des paquets créés par les aspirants MOTU (connu sous le doux nom de « MOTU hopeful »).
Les premiers retours sont plutôt positifs, aussi bien du côté de Ubuntu que de Debian. J’espère sincèrement que ce projet montrera l’exemple qu’une collaboration intelligente entre Ubuntu et Debian est possible.
Affaire à suivre !
aucune importance says
Salut,
Je savais pas trop où poster cette réflexion mais après tout… ici ça peut faire l’affaire.
Dans la réflexion sur comment améliorer la dynamique constructive du projet Debian, je «m’interpelle» régulièrement lorsque je passe sur le site launchpad où la communauté ubuntu dispose de deux sytèmes relativement ergonomiques (lire : accessible à tous) pour intégrer des traductions mais également des rapports de bugs.
En comparaison, j’ai l’impression que Debian ne mets en place que des systèmes « developer-adapted »-centric. Il me semble bien plus facile de contribuer à ubuntu qu’à debian.
Et ça me « tracasse » car, il devrait être plus efficace de contribuer «à la source», i.e dans l’infrastructure Debian. Or, ce n’est pas le cas.
Buxy says
C’est toute la différence entre « être payé pour développer » et « développer pour ses propres besoins ».
Mark Shuttleworth paie des gens pour développer Launchpad.net et ce logiciel n’est pas libre, nous ne pouvons donc pas l’utiliser.
Il aurait promis de libérer Rosetta (l’interface de traduction) et Christian Perrier est très intéressé pour mettre en place une telle interface pour Debian mais en attendant que la libération soit effective, il n’y a pas grand chose à en attendre.
En attendant, moi, sur mon temps libre, je préfère développer ce qui facilite le travail des contributeurs Debian … qui certes doivent faire un effort pour apprendre à utiliser reportbug ou équivalent, mais ce n’est pas un effort indémesuré non-plus.